L'hisoire d'Elise

Élise, une petite fille très touchante de 11 ans et déjà très mature.

" Ma mère ne voulais pas me garder, car elle est tombé enceinte alors qu'elle venait juste d'avoir son baccalauréat. Elle a plusieurs fois voulu me tuer alors que j'étais dans son ventre. Mais au moment de passer sur la table d'hôpital, elle a eu comme un pré-sentiment, elle a tout abandonné. Mes grands parents l'ont menacé de la mettre dehors si jamais elle me gardais. Elle leur a répondu, je ne sais pas pourquoi mais il faut que je garde mon bébé. Elle s'est retrouvée à la rue pendant des mois.
Un jour, elle est tombé malade, elle a appris qu'elle avais une maladie rare, incurable mais pas mortelle. On lui a dit que je ne viendrais pas au monde, car ces chances d'avoir un enfant sont très faibles. Aujourd'hui je suis née. J'ai 11 ans. Maman est stérile. Elle n'aura plus jamais d'enfant. Elle me dit tous les jours que je suis sa fierté, car, si elle avait pris la décision de me faire mourir quand j'étais dans son ventre, elle serais passé à côté de la chance d'avoir un jour un enfant. Je lui suis éternellement reconnaissante. Aujourd'hui je voudrais que mon histoire soit un témoignage, une chance de vie, ne tuez pas les bébés, par l'avortement. "

Élise de Perpignan.

Elise m'a envoyer cette vidéo


La réponse à leur prière : Poetic Lovers

L'Auteur du blog

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De la couleur dans leur vie ...

Ce n'est pas ce que l'on possède qui compte, c'est ce que l'on donne...

Nous ne sommes pas tous les mêmes, c'est vrai, mais ne faisons-nous pas partie de cette grande "humanité", capable de construire des monuments impressionnants, ou encore de partir dans l'espace? C'est à cette même Humanité que je fais appel.

Je conçois ce site pour dénoncer la violence domestique à l'égard des enfants, pour dénoncer la misère et la détresse de ceux qui seront "Nous" demain. Je ne demande pas d'argent, je demande un peu de votre temps, de vous, pour alimenter ce site, avec vos dons de cœur, et j'entends par là, un petit message de soutien, une chanson, un écrit, un dessin, un tag, une signature, un symbole.... Je veux que l'on fasse un mur de symboles, dont les œuvres seront rassemblées pour créer divers objets et revendus, tels des cartes, des badges, des calendriers, des agendas, des CD. L'argent sera utilisé pour venir en aide aux enfants défavorisés, meurtris, traumatisés, malades, isolés.

Les enfants sont notre avenir, protégeons-les, construisons-leur un futur agréable.

Mon histoire me donne droit à la parole, je ne suis pas une victime, mais un porte parole, un acteur de cette cause. Si tu veux te joindre à cette cause, à la construction de ce mur, viens avec ta pierre et ton ciment, on le montera ensemble.
Ce n'est pas ce que l'on possède qui compte, c'est ce que l'on donne.

Envoie ta participation, ( écrits, dessins, tags, bd, chansons...) quel-qu'elle soit, par mail, sur : coeurdepeluche@live.fr , pour bâtir ensemble, ce mur de pensées et de générosité.

God bless You.

Lio.Coeurdepeluche!

dimanche 10 janvier 2010

Un poème de Victor Hugo, tiré des Feuilles d'Automne (1831) - par Loizo

Lorsque l'enfant paraît

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.

Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l'appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.

Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes de l'âme
Qui s'élève en priant ;
L'enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S'arrête en souriant.

La nuit, quand l'homme dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L'onde entre les roseaux,
Si l'aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d'oiseaux !

Enfants, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S'emplissent pour vous seuls de suaves murmures
Et de rayons dorés !

Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies,
N'ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n'ont touché notre fange ;
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
A l'auréole d'or !

Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.
Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on marche ;
Vos ailes sont d'azur.
Sans le comprendre encore, vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n'est immonde,
Âme où rien n'est impur !

Il est si beau l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !

Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De ne jamais voir, Seigneur ! l'été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !

Loizo - http://leshirondellessaventlire.blogspot.com/



Merci à toi cher Loizo, pour ta participation. Be Blessed.

Lio.Coeurdepeluche!

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